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Grand-Père Corse
Grand - Père CORSE
Dessin exécuté au crayon graphite (30 cm x 30 cm)D'après une carte postale de
Joseph MORETTI Photographe (1868 -1957)© Dominique
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CONVERSATION
Dis moi un peu César quel effet cela fait
Que d'avoir sa statue dans sa ville de naissance ?
On t’a exprimé là, grande reconnaissance
Eh oui Maître Panisse… Eh ben oui tu l’as dit !
Mais je sens dans ta voix un peu de moquerie
C’est pas ma faute à moi si t’as pas la pareille
Près de la Canebière, sur une place de Marseille
Mon Bon césar ! Voilà encore que tu t’emportes
Je ne me moque pas ! Je n’en ai point, qu’importe ?
Sur la place baptisée « Raimu » ton nom d’artiste
Que t'y sois à l’honneur, cela n’est que justice
Tè vé ! Tu me dis ça parce que t'es avec moi
Tu dirais la même chose si tu n’y étais pas ?
Vois-tu « Môsieur César », je ne suis pas jaloux
Etre assis près de toi me flatte, voila tout !
Parce que tu es mon ami et que notre amitié
Est de la sorte entrée dans l’immortalité
Oh dis donc Honoré, ce que tu parles bien !
Je te fais mes excuses ! Tu m’en veux pas dis… Hein ?
Je m’emporte assez vite, enfin tu me connais
Je sais que t' es brave homme, ne sois pas rancunier
Et puis je vais répondre tu vois à ta question
L’effet que ça ma fait ? Ben, je vais te le dire
Moi qu’on a dit grincheux, moi qu’on a dit bourru
A toi je te l’avoue Honoré : Je suis ému !
Et de voir tout ce monde qui nous prend en photo
Après tellement d’années, je trouve que c’est beau
Et si notre sculpteur nous avait fait un cœur
Je crois bien Honoré, que couleraient mes pleurs
Mais pour te dire vrai, j’ai quand même de la peine
Je pense à Monsieur Brun, je pense au Capitaine
Qui tous les deux étaient aussi de la « Partie »
Je regrette qu’avec nous ils ne soient pas assis
Et de voir devant nous, que leurs chaises sont vides
Bien qu'étant fait en bronze, je suis pas impavide
© Dominique5 commentaires
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FRANCE
France ! Mère Patrie
Pays où je suis née
Je voudrais tant qu'on t'aime
Comme je t'ai aimée
France de Montesquieu , de Voltaire , de Rousseau
France de d' Alembert, France de Diderot
Pays des « Droits de l' Homme » du « Siècle des Lumières »
Où chacun s'exprimait dans la langue de Molière
Grand Dieu ! Que t' a-t-on fait ?
Dans les conversations, de nos jours l'on n'entend
Que l'emploi d'anglicismes ,que formules en Verlan ,
A la femme qu'on chérit, on ne dit plus : Je t'aime !
Pourtant le verbe « Aimer » , rime en chaque poème
Dans un néologisme, aussi laid qu'il est neuf
On dit tout simplement : Je la Kiffe cette Meuf !
Et lorsque on est en groupe, qu'on part et s'en détache
On n'dit plus: Je vous quitte ! Mais plutôt: Je m' arrache !
Vous Pays francophones qui vous évertuez
A toujours employer un Français épuré
Vous devez bien sourire, face à l' aberration
D'une langue bafouée par sa propre Nation
Pères de la « Pléiade » de Ronsard à Belleau
Vous devez tressaillir au fond de vos tombeaux
Pauvre FRANCE !
Il n'est pas seulement que tes mots, qui aient changé
Mais ton sens des valeurs , Morale, Charité
Qu'on enseignait en classe, de façon quotidienne
L'écrivant au tableau, pour que l'enfant l'apprenne
Mais tout est désormais aboli , périmé ,
Les usages, la vertu, y compris le respect
Envers les enseignants, comme envers les Aînés
FRANCE de ma jeunesse, je ne te reconnais plus
J' éprouve de la peine. Non , que je ne t'aime plus !
Je t'imagine un peu ; Vieille Dame aux abois
Abandonnée, aux mains de gens qui la rudoient
L'on se prévaut de toi, pour tirer avantages
Mais au moindre prétexte, on ternit ton image
Souvent, je m'interroge, me posant cette question:
D'autres que moi, font-ils cette constatation ?
Et par cela, sont-ils comme moi, attristés ?
Car, même la nostalgie… n'est plus ce qu'elle était !
© Dominique19 commentaires
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Le Voyageur
J'habite les étoiles dans une autre galaxie
Et suis un voyageur constamment en errance
Je fais partie d'un ordre, une grande hiérarchie
On m'imagine souvent autrement que je suis
Je peux si je le veux prendre maintes apparences
Peut-être vous ai-je croisés, parmi vous je promène
Mais nul autre que moi connaît cette évidence
Je passe incognito au cœur de l’assistance
Je quémande parfois, sous des loques de mendiant
Pour voir ce qui vous reste de ce commandement" Aimez-vous les uns les autres…"
Que Jésus à donné en partant aux apôtres
Force est de constater qu'on l'oublie trop souvent
Lorsque chacun le soir regagne sa demeure
Se pose-t-il, ne fut-ce qu'une fois la question ?
De savoir si dehors il est des gens qui meurent
De froid, de faim ou bien par manque de compassion
Le regard, le sourire, que simplement l'on donne
Qui réchauffe le cœur et soutient la raison
Celui auquel il manque et que tous abandonnent
Perçoit dans le trépas l'ultime solution
Je voudrais cependant dire que l'âme humaine
De chaque individu est aussi dissemblable
Que l'est le crépuscule, de l'aube d'un matin
Et si j'ai pu croiser des êtres peu aimables
D'autres, fort heureusement furent très charitables
J' eus cette joie de voir de bons Samaritains
Pour lesquels la bonté est seconde nature
Qui du prochain allègent de leur mieux le fardeau
En apaisant de baume plus d’une meurtrissure
Lui proposant leur aide et soignant bien des maux
Quand je dis peu aimables en parlant de certains
Je veux dire à vos yeux, vous qui êtes humains
Il va de soi bien sûr, qu'ils ne peuvent l'être aux miens
Nous ne descendons pas ici-bas en censeurs
Même si nous sondons vos âmes et vos cœurs
Car nous ne jugeons point au sein de nos phalanges
Nous veillons seulement, car nous sommes des ANGES !© Dominique
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L'ATELIER DE GHISLAINE N° 239 ( lien)
Sujet 1
Chacun, échos, doute, dissiper, inconnu,, songer
Sujet 2
Rumeur, recul, propager, critiquer, mur, question.
Sujet 3
Texte avec des mots commençant par ""H ""
Sujet 4
Texte avec des mots se terminant par " ote, otte "
Sujet 5
Texte avec des mots contenants le son ' ere, erre '
LA CALOMNIE
Hautement pernicieuse
Elle n’a rien d’une clameur
Ce n’est d’abord qu’une rumeur
Que l’on chuchote, que l’on murmure
Se basant sur aucun critère
On l’espère bien sûr éphémère,
Momentanément passagère
Qui donc alors pourrait songer
Qu’elle se puisse propager
Lorsque tout est faux, en principe
Nul doute qu’elle puisse se dissiper
Contre un mur qu’elle aille se briser
Hélas il n’en n’est pas question
Pas de recul, de régression
Elle fait échos dans le village
Chacun la colporte , la propage
Quel que soit le sexe ou bien l’âge
Même par l’inconnu de passage
Et ça jacasse et ça papote
Contre elle il n’est pas d’antidote
Et l’on se met à critiquer
Sans l’ombre même d’un regret
Celui qui en est la victime
Comme s’il s’agissait, d’un crime
Elle s’avère délétère
Et bien qu’elle ne soit qu’hypocrisie
D’un honneur sonne l’Hallali
© Dominique
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